Jeune conducteur.Les assureurs considèrent les conducteurs novices comme des conducteurs «à risque aggravé». Certains refusent de les assurer ou le font «sous condition d’acceptation» peu… acceptables! D’autres leur appliquent une surprime exorbitante : 100% la première année, 50% la deuxième année, 25 % la troisième année sans accident.

 

Que faut-il entendre par «conducteur novice» ou «apprenti conducteur» ?

  • Les conducteurs de moins de trois ans de permis ;

  • ceux qui n’ont jamais été assurés à titre personnel ;

  • les conducteurs qui ont vu leur permis annulé et qui ont dû le repasser.

 
 
 

Les nouveaux conducteurs voient la plupart des assureurs réduire leur surprime après avoir suivi vingt heures de formation pratique à la conduite et réussi l’épreuve théorique du code de la route s'ils ont bénéficié :

  • de l’apprentissage anticipé de la conduite (AAC, à partir de seize ans, 3000 km par an minimum)

  • de la conduite supervisée (à partir de dix-huit ans, 1000 km en trois mois minimum).

Généralement, la surprime est divisée par deux la première année d’assurance (50%), au minimum par deux encore la deuxième année sans accident (25%), quand elle n’est pas supprimée. Seuls quelques assureurs, considérant qu’au terme d’un AAC, un nouveau conducteur n’est pas plus «à risque» que les autres automobilistes, n’appliquent aucune majoration.

 
 
 

Ne pas oublier :

  • de demander une extension de garantie pour le véhicule conduit par l’«apprenti conducteur» sous la responsabilité de son tuteur ! L’accord de l’assureur – qui peut être refusé – ne sera donné que sur présentation de l’inscription du conducteur novice auprès d’une auto-école, d’une attestation de fin de formation initiale. L’extension de garantie est gratuite, mais l’assureur a parfaitement le droit de décider d’augmenter la franchise pour les sinistres où la responsabilité de l’apprenti conducteur serait retenue.

Les infractions commises par le conducteur novice, sont mises à la charge du tuteur. C’est à lui que l’on retirera des points.

  • d’inscrire comme conducteur secondaire – même s’il n’emprunte le véhicule familial qu’occasionnellement – le conducteur novice quand il a obtenu son permis. Considéré alors comme coassuré, il peut bénéficier, lorsqu’il décide d’assurer son propre véhicule, des conditions avantageuses du contrat de celui qui était son tuteur pour l’AAC ou la conduite supervisée. Cette recommandation n’est valable que si l’assureur accepte de prendre en charge le nouveau conducteur sans appliquer de surprime.