Lors de l’achat d’un téléphone, le conjoint de notre adhérente signe sur proposition du vendeur, une réduction de 30 € de son achat.  Or, sans information du vendeur, cette signature a conduit à une souscription automatique d’un contrat d’assurance SFAM de 15,99 € par mois.

Un an plus tard, un mail l’informait que cette assurance augmentait de 2 € par mois et qu’il « bénéficiait » d’un « Pack Privilège » dont le prix allait rapidement augmenter. Pendant plus de quatre ans les prélèvements mensuels n’ont cessé d’augmenter de façon régulière se cumulant à 2249 €. Dans un premier temps, notre adhérente s’adressant directement à la SFAM, indiquait qu’elle réfutait ce contrat qui ne mentionnait pas le matériel assuré. Elle rajoutait que les modifications des sommes prélevées avaient été réalisées sans son accord. En réponse, la SFAM résiliait son contrat et ne lui remboursait que 551 €. Notre adhérente n’acceptant évidemment pas cette proposition, nous demandait de l’assister. Dans un courrier RAR adressé à la SFAM, nous reprenions, complétions et précisions ses arguments : la signature sur le contrat n’est pas celle de notre adhérente, l’absence de désignation de la chose assurée entraine la nullité du contrat, les modifications des sommes prélevées sans son accord correspondent à une vente forcée. Nous demandions donc à la SFAM le remboursement de la totalité des sommes prélevées soit les 1688 € manquants ce que la SFAM acceptera un mois plus tard.

La SFAM-INDEXIA-HUBSIDE-SERENA-FORIOU… et ses pratiques commerciales sont à l’origine de milliers de litiges au niveau national. Notre AL est intervenue sur plusieurs d’entre eux obtenant des remboursements parfois conséquents. La SFAM continue néanmoins de sévir via notamment la société INFOPRESSE qu’elle vient d’acquérir et ce, malgré un procès en correctionnelle à venir en 2024… s’il n’est pas une nouvelle fois retardé par des manœuvres dilatoires.